dimanche 19 mars 2017

La reine-mère Halaevalu Mata'aho des Tonga (1926-2017)

La reine Halaevalu Mata'aho, Reine-Mère des Tonga, est décédée à l’âge de 90 ans au Mercy Hospital d'Auckland le 19 février 2016 à 10h15. La mère du roi Tupou VI avait quitté l’archipel des Tonga une semaine plus tôt pour la Nouvelle-Zélande pour des problèmes médicaux mineurs. Sa petite-fille la princesse Angelika Lātūfuipeka Tuku'aho se trouvait à ses côtés au moment de son décès. 

Halaevalu Mata'aho ‘Ahome’e est née le 29 mai 1926. Elle est la fille de l’honorable Tevita Manu-‘o-pangai (18980-1961) – portant le titre d’ « ‘Ahome’e » lié à des terres situées à Ha’avakatolo – et de l’honorable Heu’ifanga Veikune († 1996). Son père fut notamment gouverneur de Vav’au et Ha’apai ainsi que ministre de la Police. Par celui-ci, il s’avère qu’elle est l’arrière-arrière-petite-fille d’Alexander Georges Blake, un sujet britannique qui s’était établi aux Tonga et avait épousé Matelita Fusilangoia Tangulu. Son grand-père maternel était le second « Veikune », dernier titre à avoir été créé au sein de la noblesse tongienne en 1903. Par sa mère, elle descend également du dernier chef suprême (« Tu’i Tonga ») de l’archipel, un titre aboli en 1865. 

L’honorable Halaevalu Mata’aho était l’aînée de neuf enfants. La famille comptait deux garçons et sept filles. Halaevalu Mata’aho a étudié à la St. Joseph’s Convent School à Nuku’alofa, puis à la St. Mary Catholic School à Auckland. Elle s’est mariée le 10 juin 1947 avec le prince Sia’osi Taufa’ahau Tupoulahi, l’héritier de la reine Salote Tupou III, qui occupait alors la fonction de ministre de la Santé et des Terres. Le mariage a été célébré dans la chapelle royale de Nuku’alofa au cours d’une double cérémonie puisque s’unissaient également le prince Sione Ngu Manumata'ongo Tupou, frère du précédent marié, et Melenaite Tupou-Moheofo Veikune. 

Le couple a donné naissance à quatre enfants : le prince Siaosi Taufa’ahau Manumataongo en 1948 (le futur roi George Tupou V), la princesse Salote Mafile’o Pilolevu en 1951, le prince Fatafehi ‘Alaivahamana’a en 1954 et le prince ‘Aho’eitu ‘Unuaki’otonga en 1959 (le futur roi Tupou VI). En 1949, la reine Salote Tupou III a nommé son fils aîné premier ministre. Il occupa cette fonction jusqu’au décès de sa mère, le 16 décembre 1965, date à laquelle il devint le roi Taufa'ahau Tupou IV. La cérémonie du couronnement s’est déroulée le 4 juillet 1967. A cette occasion, la reine Halaevalu Mata’aho se vit ceindre une couronne en or aux motifs d’étoiles à six branches issue de la collection royale.

Le double mariage de 1947
De gauche à droite : le prince Sia'osi Taufa'ahau Tupoulahi, la princesse
Halaevalu Mata'aho, la princesse Melenaite Tupou-Moheofo Veikune et le
prince Sione Ngu Manumata'ongo Tupou


La reine Halaevalu Mata’aho s’est particulièrement investie dans le domaine de l’éducation. En effet, l’épouse du roi Taufa'ahau Tupou IV présidait l’Association des anciens étudiants du Collège Reine Salote et l’Association des parents et des enseignants du Collège Tupou. Elle patronnait par ailleurs le Collège Saint-Joseph à Nuku’alofa et l’Association des anciens étudiants des écoles catholiques des Tonga. Dans le domaine social et de la santé, la reine Halaevalu Mata’aho a créé le Centre Alonga pour personnes handicapées en 1980, une institution qu’elle présidait d’ailleurs tout comme la Croix-Rouge tongienne depuis 1972 et le Comité des hôpitaux des Tonga. Notons également qu’elle a patronné l’Association des filles guides des Tonga. 

Le roi Taufa'ahau Tupou IV et la reine Halaevalu Mata’aho ont effectué divers voyages officiels à l’étranger durant leur règne. Ils se sont ainsi notamment rendus en Australie, au Royaume-Uni, en Allemagne, à Singapour, en Malaisie et à Taiwan. Le couple s’est rendu à plusieurs reprises au Japon et en Chine. Lors d’une visite d’Etat en Chine en 1999, accompagnés de leur fille la princesse Pilolevu, de leur gendre lord Tuita et de leur petite-fille Lupepau'u, ils eurent l’occasion de visiter la région autonome de Mongolie-Intérieure qui accueillait pour la première fois des hôtes officiels étrangers. Par ailleurs, le couple se rendait régulièrement en Nouvelle-Zélande où la famille royale possède une résidence. A plusieurs reprises, alors que le roi Taufa'ahau Tupou IV voyageait seul à l’étranger, la reine Halaevalu Mata’aho a assumé la fonction de régente. Le couple a également reçu plusieurs hôtes étrangers durant leur règne. Ayant déjà visité les Tonga en 1953, la reine Elisabeth II et le duc d’Edimbourg y ont effectué des visites officielles en 1970 et 1977. La princesse Anne les accompagnait en 1970 et le couple invita le roi Taufa'ahau Tupou IV et la reine Halaevalu Mata’aho sur le yacht royal « Britannia » en 1977. 



Présidente du Conseil national des Tonga en faveur des femmes depuis 1965, la reine Halaevalu Mata’aho s’est rendue en février 1992 à Genève afin de participer, tout comme une septantaine de premières dames, au Sommet sur le Progrès Economique des Femmes Rurales. Deux ans plus tard, répondant favorablement à l’invitation des reines Paola et Fabiola de Belgique, elle était présente les 24 et 25 février à Bruxelles à la réunion du Comité directeur international pour la promotion économique de la femme rurale. Elle fut d’ailleurs membre du Comité directeur régional pour la promotion économique des femmes rurales et insulaires pour l’Asie et le Pacifique. Et c’est à son invitation que s’est tenue à Nuku’alofa la 19ème conférence internationale de l’Association des femmes du Pacifique et d’Asie du Sud-Est qui a réuni 350 délégués provenant de 21 pays. Enfin, en septembre 1995, la reine Halaevalu Mata’ah a dirigé la délégation des Tonga lors de la 4ème Conférence mondiale sur les femmes organisée par les Nations Unies à Pékin. 



En 2003, lors d’une visite aux Fidji, l’épouse du roi Taufa'ahau Tupou IV n’hésita pas à critiquer ouvertement les journalistes qui ne portaient pas, selon elle, des tenues « respectueuses ». En effet, aux Tonga, les journalistes se doivent de porter la cravate et le pagne traditionnel. L’année suivante, la reine Halaevalu Mata’aho est retournée aux Fidji pour assister à Suva aux funérailles de Ratu Sir Kamisese Mara qui fut premier ministre de l’archipel avant d’en être le président de 1993 à 2000. Il était également un cousin éloigné de la famille royale. Le couple royal entretenait d’ailleurs de bonnes relations avec les familles « royales » des environs : le roi maori de Nouvelle-Zélande et les Tamasese des Samoa.

La famille royale en 2000

Le roi Taufa'ahau Tupou IV et la reine Halaevalu Mata’aho ont perdu l’un de leurs fils en 2004. Né prince Fatafehi, il avait perdu son titre en 1980 après son mariage avec une roturière, avant de se voir attribuer plus tard le titre héréditaire de « Ma’atu ». Le 6 septembre 2006, ce fut au tour du roi Taufa'ahau Tupou IV de décéder à l’âge de 88 ans des suites d’une longue maladie à Auckland. Son épouse se trouvait alors à ses côtés. C’est leur fils aîné qui succéda au trône sous le nom de George Tupou V. En 2007, se sont trois des sœurs de la reine-mère qui sont décédées.


En mai 2011, le 85ème anniversaire de la reine-mère Halaevalu Mata’aho a été célébré en grande pompe durant une semaine. Pour l’occasion, le roi maori de Nouvelle-Zélande et son épouse, le chef de l’Etat indépendant des Samoa et son épouse, ainsi que la première dame des Fidji avaient fait le déplacement aux Tonga. Durant l’été, la reine-mère s’était rendue en Utah qui compte de nombreux Américains d’origine tongienne. Ce voyage de deux semaines intervenait suite à une récolte de fonds (500.000 dollars avaient été récoltés par la congrégation en moins d'un an) qui avait permis de payer l'hypothèque des bâtiments de l'église méthodiste tongienne de West Valley City. Elle avait d'ailleurs assisté avec son époux en 2004 à la consécration de ce lieu de culte. Lors de ce voyage, la reine-mère s'était vu remettre symboliquement les clés de la ville par le maire et elle avait rencontré le gouverneur Gary Herbert.

Avec le gouverneur de l'Utah le 28 juillet 2011
Photo : Utah Governor's Office of Economic Development

Vivant depuis le décès de son époux à la résidence royale de Tufumahina, la reine-mère Halaevalu Mata’aho s’était faite plus discrète ces dernières années, même si elle n’avait pas cédé ses divers patronages et avait continué à soutenir une série d’institutions. Son action en faveur des handicapés, des personnes âgées et des plus fragiles l'avait rendu très populaire, y compris à la fin de sa vie. Elle servait également, en quelque sorte, de modèle pour les autres générations de la famille royale. Humble et fervente croyante, elle était également dotée d'un grand sens de l'humour dont elle ne se départait jamais, y compris lors d'activités officielles.

En 2011, son petit-fils le prince Tupoutoʻa ʻUlukalala, alors second dans l’ordre de succession au trône, s’est fiancé avec sa petite-cousine l’honorable Sinaitakala Fakafanua. Tout comme sa fille Pilolevu, la reine-mère Halaevalu Mata’aho s’est opposée à ce choix en raison du lien de parenté qu’elle jugeait trop proche. Entre-temps, son fils le roi George Tupou V est subitement décédé à Hong Kong le 18 mars 2012. Mort sans descendance légitime, son frère est monté sur le trône sous le nom de Tupou VI. En juillet 2012, c’est donc le prince héritier des Tonga qui s’est marié. La reine-mère Halaevalu Mata’aho n’était pas présente lors de la cérémonie. En mai 2013, lorsque les héritiers ont donné naissance à un garçon, la reine-mère a fait le voyage jusqu’à Auckland pour faire connaissance avec son arrière-petit-fils. La famille royale a alors pris la pose pour une photo officielle, ce que la presse interpréta comme une réconciliation. Le couple a ensuite donné naissance à une fille en juillet 2014. Ses parents ont choisi de lui donner le prénom de son arrière-grand-mère Halaevalu Mata’aho.

Photo officielle prise en 2013 à Auckland après la naissance
du prince Taufa'ahau Manumataongo Tuku'aho

Bien qu’âgée et fatiguée, elle avait tenu en février 2014 à se rendre, accompagnée de sa petite-fille l’honorable Lupeolo Halaevalu Moheofo Virginia Rosa Tuita, dans une zone qui avait été touchée par un cyclone afin d’apporter son soutien aux sinistrés et assister à la distribution de l'aide fournie par la Croix-Rouge tongienne. En 2015, elle a assisté aux célébrations du couronnement du roi Tupou VI. Le 4 juillet, lors de la cérémonie qui s’est déroulée dans la Centenary Church de Nuku’alofa, la reine-mère avait coiffé la couronne en or qu’elle portait déjà lors du couronnement de son époux en 1967, tandis que sa belle-fille la reine Nanasipau’u arborait une nouvelle couronne. L’année suivante, du 25 au 30 mai 2016, son 90ème anniversaire a été célébré aux Tongan, lors de cérémonies plus simples que pour ses 85 ans, sans représentants des pays voisins. La reine-mère était entourée de sa famille au sens très large. 



Photo : Matangi Tonga
Son décès a été annoncé par le prince héritier qui était entouré de son épouse et de quatre autres petits-enfants de la souveraine. Le roi Tupou VI visitait alors une région isolée des Tonga et devait seulement retrouver la capitale. Décédée à l’hôpital, son corps a ensuite regagné la résidence royale à Auckland. Les 25, 26 et 27 février différentes offrandes ont été offertes à des membres de la famille royale aux Tonga. Un C-130 Hercules de la force aérienne néo-zélandaise s’est envolé le 28 février en matinée depuis l’aérodrome de Whenuapai, avec à son bord la dépouille de la reine-mère et une vingtaine de personnes, dont sa fille la princesse Pilolevu et d’autres membres de la famille royale. A son arrivée au pays dans l’après-midi, la dépouille a été transférée au palais royal de Nuku’alofa. Dans le cortège des proches se trouvaient également Ratu Epeli Nailatikau, président des Fidji de 2009 à 2015, accompagné de son épouse. 

Photo : Matangi Tonga
Après que les Tongiens aient pu rendre hommage à leur reine-mère au palais royal de Nuku’alofa, les funérailles se sont déroulées le 1er mars avait été décrété jour de congé par les autorités. Le service religieux a été célébré par le révérend Dr. ‘Ahio, président de l’église wesleyenne libre des Tonga et chapelain royal, assisté par le cardinal Soane Mafi et par le révérend Dr. Tevita, secrétaire générale de l’église wesleyenne libre des Tonga. Pour l’occasion avaient fait le déplacement le chef de l’Etat indépendant des Samoa Tui Atua Tupua Tamasese Efi et son épouse, le roi maori de Nouvelle-Zélande Tuheitia Paki et son épouse Te Atawhai, l’ancien président des Fidji Ratu Epeli Nailatikau et son épouse, ainsi que le vice-premier ministre des Samoa Fiame Naomi Mataofa. La famille royale des Tonga a ensuite observé une période de deuil de dix jours.

vendredi 2 décembre 2016

Le roi Rama X est monté sur le trône

Comme l'avaient déjà annoncées deux sources militaires fiables il y a un mois, le prince héritier Maha Vajiralongkorn est monté sur le trône ce 1er décembre, mettant fin ainsi à une période de régence depuis le décès du roi Bhumibol le 13 octobre. Les Thaïlandais ont appris la nouvelle avec deux allocutions qui ont été diffusées sur toutes les chaînes, d'abord celle du président de l'assemblée nationale législative, puis celle du premier ministre. Le mardi, une réunion spéciale de l'assemblée législative avait déjà évoqué le sujet de la succession.



Ce jeudi matin, le prince héritier est arrivé d'Allemage. Il a jugé qu'après une période de 50 jours de deuil, durant laquelle de nombreux Thaïlandais ont rendu hommage au roi Bhumibol aux abords du Grand Palais de Bangkok ou même devant l'urne d'or, il était désormais prêt à assumer ses responsabilités. Il a donc accepté l'invitation du président de l'assemblée nationale à monter sur le trône lors d'une cérémonie qui s'est déroulée à la Villa Amphon Satharn du domaine royal de Dusit, avec comme témoins le régent, le premier ministre et le président de la Cour suprême. Selon une ancienne tradition, même si une régence a dû être mise en place jusqu'à ce 1er décembre, il sera considéré que le règne du roi Rama X a débuté le 16 octobre 2016. Jusqu'à son couronnement, qui n'interviendra pas avant les funérailles de son père, le souverain peut également être dénommé comme Maha Vajiralongkorn Bodindradebayavarangkun.






Les 15 ans de la princesse Aiko

Ce 1er décembre, la princesse Aiko du Japon a célébré son 15ème anniversaire. Comme à l'accoutumée, l'Agence de la Maison impériale a diffusé des photos officielles où la princesse se trouve en compagnie de son père le prince héritier Naruhito. Sur une photo, elle porte sur ses genoux son chaton Seven. Des images de la jeune princesse en train de skier ont également été rendues publiques.  

La princesse Aiko apparaît amaigrie, mais l'Agence de la Maison impériale a précisé que cela ne devait pas susciter d'inquiétudes. La princesse a été récemment malade et ne s'est pas rendue à l'école du 26 septembre au 7 novembre à la suite de problèmes à l'estomac et d'un certain état de fatigue. Depuis, elle a graduellement repris le chemin de l'école. 





La reine-mère Sangay Choden à Dubaï

La reine-mère Sangay Choden Wangchuck, accompagnée de sa fille la princesse Euphelma Choden Wangchuck, s'est rendue à Dubaï, aux Emirats arabes unis, dans le cadre de l'exposition "Convergence" qui s'est tenue au Ritz Carlton DIFC les 29 et 30 novembre à l'initiative de "Royal Bridges". Plusieurs membres de familles royales ou d'anciennes familles royales du monde entier, la plupart eux-mêmes artistes, étaient également présents. La reine-mère Sangay Choden et la princesse Euphelma représentaient les textiles bhoutanais. La belle-mère du roi du Bhoutan a créé en 2004 l'Académie Royale des Textiles. Le 30 novembre, une vente aux enchères a dispersé les pièces exposées. Les recettes de cette vende sont destinées au Programme alimentaire mondial de l'ONU. 

Avec la princesse Tatiana de Grèce

Apparition publique du prince Taufaʻahau Manumataongo

Le prince Taufaʻahau Manumataongo, qui a fêté son 3ème anniversaire au mois de mai, a accompagné sa mère la princesse héritière Sinaitakala qui était invitée à l'inauguration d'une douzaine de tuk-tuks. Ces véhicules s'insèrent dans un projet, financé pour moitié par le gouvernement allemand, qui vise à réduire la dépendance de l'archipel en carburant importé. Celui qui devrait un jour devenir Roi des Tonga a surtout apprécié de pouvoir le temps d'un instant s'installer à la place du chauffeur d'un tuk-tuk. 




La princesse Chulabhorn au Japon

Le 24 novembre, la princesse Chulabhorn de Thaïlande a été reçue pour un dîner par l'empereur Akihito et l'impératrice Michiko en leur résidence. La princesse, en tant que membre du conseil de la présidence de l'Université de Tokyo, se trouvait au Japon dans le cadre d'une conférence. La princesse Chulabhorn connaît depuis quelques temps des difficultés pour se déplacer, si bien que c'est l'impératrice qui s'est chargée de l'aider une fois les salutations effectuées. La fille cadette de l'ancien roi Bhumibol a été hospitalisée à plusieurs reprises ces derniers mois. 




lundi 14 novembre 2016

La princesse Sirindhorn en Indonésie

La princesse Maha Chakri Sirindhorn a effectué une visite éclair en Indonésie ce 10 novembre. Arrivée à la veille, la Sirindhorn s'est rendue sur le site du temple de Borobudur sur l'île de Java, en compagnie de cadets de l'Académie royale militaire de Chulachomklao. La princesse a enseigné pendant plus de trente ans dans cette académie de laquelle elle est retraitée depuis l'année dernière, bien qu'elle soit encore professeur invitée. La princesse Sirindhorn avait déjà visité ce temple en 1986 et en 1989. Il est prévu qu'elle y revienne en janvier 2017 avec une délégation de religieux thaïlandais.




Elle fut également l'invitée d'un banquet offert par le sultan Yogyakarta, Hamengkubuwana X, et sa famille au palais royal. En 1945, l'Indonésie a reconnu une position officielle au sultan de cet ancien Etat princier en le faisant gouverneur du territoire spécial de Yogyakarta. Cette particularité a perduré jusqu'à nos jours, tout comme à l'égard du prince de Pakualam qui est le vice-gouverneur du territoire spécial de Yogyakarta.