dimanche 31 janvier 2016

Le couple impérial japonais aux Philippines

L'empereur Akihito et l'impératrice Michiko ont effectué un voyage officiel aux Philippines du 26 au 30 janvier à l'occasion du 60e anniversaire de la normalisation des relations bilatérales. Il s'agissait de la première visite d'un empereur japonais dans ce pays. En 1962, le couple avait déjà fait le voyage dans cet archipel, en réponse à une visite d'Etat effectuée par le président Carlos P. Garcia au Japon. En 2015, le président Benigno S. Aquino III s'était rendu en visite d'Etat au Japon, un séjour au cours duquel il en avait profité pour inviter le couple impérial.

1962

Le couple impérial s'est envolé pour les Philippines le 26 janvier, salué par les membres de la famille impériale. A leur arrivée, Akihito et Michiko ont été accueillis par le président Benigno S. Aquino III qui, célibataire, était accompagné par sa sœur Pinky Abellada en guise de Première dame. En fin d'après-midi, le couple a rencontré des volontaires japonais pour la coopération à l'étranger et a pu profité d'un coucher de soleil dans la baie de Manille.



Le 27 janvier, l'empereur Akihito et l'impératrice Michiko ont officiellement été reçus par le président Benigno S. Aquino III au Palais de Malacañang avant de se rendre au Cimetière des héros, érigé en 1947 en mémoire des victimes philippines de la Seconde Guerre mondiale. Durant cette période, environ 1,1 millions de Philippins ont perdu la vie tandis le camp japonais compta 518.000 victimes, des soldats mais aussi des civils. Ce voyage avait une grande portée symbolique, dans la veine de ceux effectués par le couple impérial sur l'île de Saïpan en 2005 et dans les îles Palaos en 2015. Le message pacifiste de l'empereur a cependant été brouillé par une manifestation en soutien aux « femmes de réconfort », des esclaves sexuelles créées par l'empire japonais, dont 70 sont encore en vie au Philippines. En décembre 2015, le gouvernement japonais a offert des excuses et des compensations financières à ces femmes encore en vie en Corée du Sud, mais rien n'a encore été prévu pour les Philippines.



La journée du 27 janvier s'est clôturée par un banquet offert par le président Aquino. Le lendemain, le couple impérial s'est promené dans le San Diego Japanese Friendship Garden où il est allé à la rencontre de Philippins ayant déjà visité le Japon. Plus tard, l'empereur Akihito et l'impératrice Michiko ont rencontré des Philippins ayant des origines japonaises. Enfin, le 29 janvier, le couple impérial s'est rendu au Cénotaphe qui se trouve à Caliraya et qui rend hommage aux Japonais décédés aux Philippines durant la Seconde Guerre Mondiale. Après avoir déposer des chrysanthèmes, le couple s'est vu présenter des anciens soldats et des familles de victimes.



Le couple, après avoir pris congé de son hôte, a retrouvé le Japon le 30 novembre où il a été accueilli par plusieurs membres de la famille impériale. Face au message de paix que porte de plus en plus et de plus en plus fort l'empereur Akihito (on se souviendra des « profonds remords » exprimés en août 2015), qui se trouve d'ailleurs être quelque peu en contradiction avec la position nationaliste du gouvernement Abe, l’écrivain et historien Masayasu Hosaka, s'est demandé : « Peut-être fait-il le bilan de sa vie et de ce qu’il aurait dû faire ou ce dont il aurait dû parler plus, ou peut-être pense-t-il aux paroles qu’il voudrait voir rester après lui ? ».

Sources : Imperial Family of Japan, Euronews & La Croix

Prières pour le futur héritier au Bhoutan

En attendant la naissance prochaine de l'héritier au trône, qui portera le titre de Gyalsey, des séances de prières ont été organisées à travers tout le pays, dans les différents dzongs et monastères. La cérémonie de prières a été conduite au Taschichhodzong de Thimphu par Sa Sainteté le Je Khenpo, le chef de l'église bouddhique du Bhoutan.




Sources : Kuensel Online & BBS

Remise des Prix Prince Mahidol 2015

Le roi Bhumibol a créé en 1992 la Prince Mahidol Fondation Award, à l'occasion du centenaire de la naissance de son père le prince Mahidol (1892-1929), considéré comme le père de la médecine moderne et de la santé publique en Thaïlande. La fondation remet annuellement deux prix d'une valeur de 100.000 dollars à des personnalités ou des organisations. Deux catégories sont récompensées : des progrès remarquables dans la médecine et la promotion active de la santé publique. C'est la princesse Maha Chakri Sirindhorn qui préside le comité de la fondation.




Les lauréats avaient été dévoilés en novembre 2015 lors d'une conférence de presse. Le professeur Morton M. Mower (Etats-Unis) a été récompensé dans la catégorie « médecine » pour être le co-inventeur du défibrillateur automatique implantable et l'inventeur majeur de la thérapie de la resynchronisation cardiaque. Sir Michael G. Marmot (Royaume-Uni) s'est vu quant à lui récompenser ses travaux portant sur les déterminants sociaux de la santé et ses recherches dans le champ de l'épidémiologie sociale. La remise des prix s'est déroulée le 28 janvier dans la salle du trône du Chakri Maha Prasat, un des bâtiments du Grand Palais de Bangkok. Au nom de son père, la princesse Sirindhorn a également offert un banquet pour les deux lauréats.





Sources : Ministry of Foreign Affairs of the Kingdom of Thailand & Prince Mahidol Award Foundation

vendredi 22 janvier 2016

La princesse Mako diplômée à Leicester

Le 21 janvier, parmi des centaines d'autres étudiants, la princesse Mako d'Akishino a reçu son master en muséologie de l'Université de Leicester, au Royaume-Uni. La petite-fille de l'empereur Akihito avait entamé cette nouvelle année d'étude en septembre 2014. Bien que son départ avait été signalé par la presse japonaise, la présence de la princesse Mako avait été tenue secrète au Royaume-Uni. Elle logea alors dans une résidence universitaire et effectua un stage au Musée de Coventry ainsi que de la recherche au Musée-Galerie New Walk à Leicesterun. A la fin de cette année d'étude, l'Agence de la Maison impériale avait organisé une rencontre avec la presse lors de laquelle la princesse Mako était entourée de deux de ses professeurs. A un journaliste qui osa braver l'interdiction de poser des questions en lui demandant son sentiment après cette année écoulée, la princesse Mako répondit simplement que « C'était une merveilleuse expérience ».




 Source : Leicester Mercury

Premières neiges au Bhoutan

La neige est tombée pour la première fois cette année au Bhoutan ce 20 décembre. L'occasion pour le couple royal de poser, avec en arrière-plan le Tashichho Dzong de Thimphu. Diffusée sur la page Facebook du roi Jigme Khesar Namgyel Wangchuck, cette photo a été accompagnée de l'information selon laquelle la reine Jetsun Pema est en très bonne santé à moins d'un mois de son accouchement.



Source : Page Facebook du Roi du Bhoutan  

La princesse Sirindhorn à Singapour

La princesse Maha Chakri Sirindhorn a effectué une visite d'un jour à Singapour le 17 janvier afin d'assister à la cérémonie d'ouverture du Sommet mondial des jeunes scientifiques. La Princesse se rend à ce sommet mondial annuel depuis 2013. 



La princesse Siridhorn a également visité la Galerie nationale de Singapour avec le Premier Ministre Lee Hsien Loong. Ce dernier, avec son épouse, ont ensuite convié leur hôte à déguster ses plats locaux préférés. Le mois prochain, c'est au Cambodge que la princesse Sirindhorn se rendre pour une visite officielle de trois jours lors de laquelle elle sera reçue en audience par le roi Norodom Sihamoni.





Sources : National News Bureau of Thailand, Straits Times & National Gallery Singapour

dimanche 17 janvier 2016

Cérémonie impériale de lecture de poèmes

Le 14 janvier, l'empereur Akihito et l'impératrice Michiko ont présidé au Palais impérial la traditionnelle cérémonie impériale de lecture de poèmes du Nouvel An, dénommée « Utakai Hajime » qui peut se traduire littéralement comme l'ouverture de la récitation poétique. Le couple impérial était accompagné par le prince héritier Naruhito, le prince Fumihito et la princesse Kiko d'Akishino, leur fille la princesse Mako, la princesse Hanako de Hitachi, la princesse Nobuko de Mikasa et sa fille la princesse Akiko ainsi que la princesse Hisako de Takamado et sa fille la princesse Ayako.



Cette cérémonie aurait vu le jour la toute première fois en 1267 grâce à l'empereur Kameyama. Quoiqu'il en soit, elle fut une cérémonie régulière sous la période d'Edo entre 1603 et 1867. L'empereur Meiji, qui créa en 1869 la cérémonie de lectures impériales, organisa le « Utakai Hajime » presque annuellement. Les poèmes sont rédigés par des membres de la famille impériale, mais également par des poètes ou des anonymes sélectionnés, autour d'un thème fixé chaque année. Celui de 2016 était l'« humain ».




Dans son poème, l'empereur Akihito a tenu à évoquer sa visite en avril aux Palaos où il rendit hommage avec son épouse aux victimes de la Seconde Guerre mondiale. Imaginant un avion dans le ciel au sein duquel se trouve un jeune voyageur solitaire, elle fit en réalité référence à son départ, après avoir été diplômée de l'université, pour un voyage de 54 jours en Europe et aux Etats-Unis. Le prince héritier Naruhito s'est basé sur une chanson qui lui fut entonnée lors d'une visite en Espagne en 2013 et qui avait été rédigée en hommage au grand tremblement de terre de 2011 suivi d'un tsunami. Enfin, la princesse héritier Masako, absente de la cérémonie, s'est inspirée d'une visite dans la préfecture de Fukushima en octobre 2015.

Sources : Imperial Family of Japan, NTV News 24 & Japan Bullet

jeudi 14 janvier 2016

Cérémonie des conférences impériales du Nouvel An

Le 12 janvier, l'empereur Akihito et l'impératrice Michiko ont présidé la traditionnelle cérémonie de lectures impériales du Nouvel An au Palais impérial. Le couple impérial était accompagné par le prince héritier Naruhito, le prince Fumihito et la princesse Kiko d'Akishino, leur fille la princesse Mako, le prince Masahito et la princesse Hanako de Hitachi, la princesse Nobuko de Mikasa et ses filles les princesses Akiko et Yōko ainsi que la princesse Hisako de Takamado et ses filles les princesses Tsuguko et Ayako.



Cette cérémonie du « Kousho Hajime » se tient chaque année au mois de janvier depuis 1869. A l'époque, l'empereur Meiji institua « une conférence pour la nouvelle année » axée alors sur des textes en japonais et en chinois. Depuis 1953, cette cérémonie se concentre sur des exposés réalisés par trois experts travaillant dans les champs des sciences humaines, sociales et naturelles. Outre la quasi-totalité de la famille impériale, cette cérémonie se déroule en la présence de plusieurs ministres du gouvernement et des membres de l'Académie du Japon.



Cette année, la famille impériale a tout d'abord écouté l'exposé du professeur Shoichi Sato, médiéviste et historien du haut Moyen Âge occidental. Ensuite, c'était au tour du professeur Takenori Inoki dont l'exposé a porté sur la science et la technologie. Enfin, le professeur Katsuhiko Sato, président des Instituts Nationaux des Sciences Naturelles, évoqua la théorie de la relativité d'Albert Einstein et la théorie des particules élémentaires.

Sources : Imperial Family of Japan & Japan Bullet

Lancement du Gyalyum Charitable Trust


La reine-mère Sangay Choden Wangchuck et sa fille la princesse Ashi Eeuphelma Choden Wangchuck se sont retrouvées le 12 janvier au Musée Royal du Textile à Thimphu pour le lancement du Gyalyum Charitable Trust. Cette fondation aura pour dessein d'assurer la viabilité à long terme des initiatives et organismes de bienfaisance déjà lancées ou soutenues par la reine-mère Sangay Choden Wangchuck. Enregistré comme une organisation de la société civile au Bhoutan, le Gyalyum Charitable Trust englobe ainsi l'Académie Royale du Textile créée en 2005, l'initiative RENEW (Respect Educate Nurture Educate Women) instituée en 2004 ainsi que son Fonds pour les Femmes, le programme d'octroi de bourses d'études placé sous le patronage de la souveraine (Gyalyum Scholarship Trust) et la Gyalyum Dharma Initiative destinée aux vieux monastères et à leurs moines. Le projet de Craft Gallery sera également placé sous cette coupole. Encore en développement, il s'agit d'une galerie d'exposition qui aura pour but la commercialisation et le développement de toutes les formes d'artisanat au Bhoutan.



Le Gyalyum Charitable Trust est placé sous la direction de la reine-mère Sangay Choden Wangchuck, ainsi que de sa fille la princesse Ashi Eeuphelma Choden Wangchuck, âgée de 22 ans, et de plusieurs experts. La fondation a d'ailleurs lancé un site Internet : http://www.hermajestythegyalyumtrust.org

Source : Kuensel Online & Her Majesty The Gyalyum Trust

mercredi 13 janvier 2016

Visite privée en Slovénie pour Sirindhorn

Le 11 janvier, la princesse Maha Chakri Sirindhorn a découvert la grotte de Postojna, située à une cinquantaine de kilomètres de Ljubljana, qui est l'un des sites touristiques incontournables de Slovénie qu'il est notamment possible de visiter à bord d'un petit train. La fille du roi Bhumibol était de passage dans le pays, dans le cadre d'une visite privée qu'elle semble avoir clôturé par cette grotte. La direction du site a fait savoir que c'était la troisième visite de membres de la famille royale thaïlandaise en quelques années. Ainsi, en octobre 2013, la princesse Soamsawali et sa fille la princesse Bayrakitiyabha avaient visité ce site dans le cadre d'une visite privée en Slovénie. Elles étaient accompagnées de leur mère et grand-mère Thanpuying Bandhu Savali Kitiyakara, née princesse Bandhu Savali Yugala.




Sources : The Slovenia Times & Občina Postojna

samedi 9 janvier 2016

Décès de la princesse Geneviève Pomare à Tahiti

La princesse Geneviève Moeterauri-Tetupaia-I-Hauviri Pomare est décédée à l'âge de 91 ans le 31 décembre 2015 au Centre hospitalier de la Polynésie française de Taaone. Quelques jours plus tôt, celle qui fut surnommée « Tita » avait été hospitalisée suite à un problème cardiaque.

La princesse Geneviève avec sa mère biologique


Née le 8 novembre 1924 à Pirae, elle est la fille de Poma-a-Teao Te-vahine Airoroatua (1904-1973) et de René Solari (1902-1990). Par sa mère, Geneviève est l'arrière-petite-fille de Tamatoa V (1842-1890), souverain du Royaume-Uni de Ra'iātea et Taha'a, lui-même fils de la reine Pomare IV de Tahiti (1813-1877). Elle a grandi auprès de la reine Marau (1846-1934), seconde épouse de Pomare V, dernier roi de Tahiti de 1877 à 1880, ainsi qu'auprès de sa fille la princesse Teri’i Nui o-Tahiti (1879-1961). Cette dernière l'adopta d'ailleurs en 1929, acte qui lui transmit le titre de « Princesse Pomare » et le prédicat d' « Altesse Royale ».

Le 13 septembre 1941, elle s'était mariée en la cathédrale de Papeete avec Joseph-Adrien Pommier, né en 1914 en Provence. Engagé depuis septembre 1940 du côté de la France Libre, il quitta son épouse peu après le mariage pour reprendre ses fonctions au sein de la force aérienne. Son action durant la Seconde Guerre mondiale lui a valu plusieurs distinctions honorifiques dont la Légion d'honneur. Pendant cette période, la princesse Geneviève s'investit en faveur de la Croix-Rouge, plus précisément au niveau de l'aide apportée aux militaires sur le front mais aussi pour les familles tahitiennes dont un des membres se trouvait au front.

La princesse Geneviève et sa mère adoptive, la princesse Teri'i Nui o-Tahiti


Après la guerre, son époux fit valider son brevet de pilote militaire obtenu aux Etats-Unis afin de pouvoir officier dans le civil. La princesse Geneviève le suivit deux ans en Nouvelle-Calédonie, bien qu'elle eut de régulières occasions de revenir à Tahiti. Après cette courte parenthèse, Joseph-Adrien Pommier fut victime d'un grave accident aérien qui l'obligea à interrompre sa carrière. La princesse Geneviève dut faire face à la situation et prit en charge sa famille. Le couple avait eu trois enfants : Eric en 1942, Aitu en 1946 et Bruno en 1954. Cela ne l'empêcha pas d'effectuer de nombreux voyages en métropole, aux Etats-Unis ainsi qu'à Hawaii où elle s’était liée d’amitié avec la « princesse » Kekau.

La princesse Geneviève vivait à Faa'a, auprès de sa famille. Elle était six fois grand-mère et quatre fois arrière-grand-mère. Son fils Eric a réalisé une carrière dans le secteur bancaire avant de devenir président-directeur-général d'Air Tahiti Nui. Aitu est le second adjoint au maire de Punaauia tandis que Bruno, aujourd'hui retraité, fut commandant de bord pour la compagnie aérienne tahitienne. La princesse Geneviève figurait parmi les prétendants possibles au trône tahitien si la monarchie était rétablie. Elle a cependant choisi de mener une existence discrète, éloignée des questions politiques.



Après une veillée dans la résidence de son fils Eric à Faa'a, les obsèques de la princesse Geneviève se sont déroulées le 5 janvier en la cathédrale de Papeete en présence de sa famille, de ses proches, ainsi que de personnalités telles que le président de la Polynésie française et quatre ministres du gouvernement. Elle a ensuite été inhumée dans le caveau familial, situé dans le cimetière de l'Uranie. Ces funérailles étaient chapeautées par la mairie de Faa'a qui désirait organiser une cérémonie digne du rang de la défunte.

Sources : La dépêche de Tahiti & Tahiti Infos

vendredi 8 janvier 2016

Prochaine visite des ducs de Cambridge au Bhoutan

Kensington Palace vient d'annoncer que les ducs de Cambridge effectueront une visite au Royaume du Bhoutan au printemps, où tout naturellement ils y rencontreront le roi Jigme Khesar Namgyel Wangchuck et la reine Jetsun Pema. Ce passage dans le royaume himalayen se fera, à la demande du gouvernement, dans le cadre d'une visite en Inde. En 1998, le prince de Galles s'est déjà rendu au Bhoutan où il avait rencontré le précédent souverain, le roi Jigme Singye Wangchuck. Le duc d'York s'y était quant à lui rendu en 2010. Suite à leur mariage, qui s'est déroulé en 2011 tout comme pour William et Catherine, le couple royal avait entamé une tournée de plusieurs pays : Inde, Japon, Singapour mais aussi Royaume-Uni. Le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles les avaient alors reçus à Clarence House. 


Sources : The Telegraph & Bhutan Majestic Travel

lundi 4 janvier 2016

Prochaine réforme au profit des femmes de la famille impériale ?

Se dirige-t-on vers une réforme au Japon en faveur des femmes au sein de la famille impériale ? Le gouvernement va en tout cas mettre sur pied un panel d'experts, après des élections en été, qui devra plancher sur la manière de faire face à la diminution inexorable des membres de la famille impériale. Cette situation est due à la règle d'exclusion visant une princesse lorsque celle-ci se marie. On peut d'ailleurs s'attendre aux mariages dans les prochaines années des petites-filles de l'empereur Akihito, à savoir les princesses Mako et Kako d'Akishino, mais aussi de leurs cinq cousines : les princesses Akiko et Yōko de Mikasa et les princesses Tsuguko, Noriko et Ayako de Takamado. Dans un même temps, outre le décès du couple impérial actuel, surviendront les décès dans les prochaines années ou décennies du prince Tomohito (100 ans) et de la princesse Yuriko de Mikasa (92 ans), du prince Masahito (80 ans) et de la princesse Hanako de Hitachi (75 ans), de la princesse Hisako de Takamado (62 ans) et de la princesse Nobuko de Mikasa (60 ans).

Cérémonie protocolaire de Nouvel An en 2015


Si rien n'est fait, à moyen et long terme, la famille impériale se restreindra drastiquement et l'avenir portera sur les seules épaules du jeune prince Hisahito d'Akishino (9 ans) qui sera absolument contraint de donner naissance, arrivé à l'âge adulte, à au moins un garçon. Cette situation préoccupe d'ailleurs l'empereur Akihito et il aimerait, dit-on, qu'une solution soit trouvée sous son ère bien qu'il ne dispose en la matière d'aucun droit d'initiative. Selon les informations actuelles, le panel d'experts devrait plancher sur la possibilité pour les femmes de la famille impériale de ne pas la quitter une fois mariée et de pouvoir fonder de nouvelles branches, dans un souci de continuer à assurer un certain nombre d'engagements officiels. Reste à voir si cette réflexion pourrait déboucher sur l'ouverture de la succession au trône en faveur des femmes. Cette question avait déjà agité le monde politique japonais lorsqu'il apparu difficile pour la princesse héritière Masako de donner naissance à d'éventuels garçons après la naissance de la princesse Aiko en 2001. La naissance du prince Hisahito en 2006 avait précipité l'abandon du projet de loi de réforme de la famille impériale.

Source : Japan Times

dimanche 3 janvier 2016

Nouvelle photo du couple royal au Bhoutan

Pour entamer le calendrier « royal » de 2016, le roi Jigme Khesar Namgyel et la reine Jetsun Pema ont offert une nouvelle photo d'eux, prise au Palais Paro Ugyen Pelri. Tout comme pour le baiser échangé en public lors de leur mariage en 2011 et la volonté du monarque actuel de rompre avec la polygamie, le couple royal du Bhoutan continue à moderniser l'image de la monarchie de ce petit pays de l'Himalaya, longtemps refermé sur lui-même. 



Source : Yellow / The Bhutanese Soul

Le Nouvel An à la Cour impériale japonaise

Le jour de l'An, la famille impériale s'est retrouvée en grande tenue au Palais impérial pour la cérémonie de présentation des vœux. Cet événement annuel est considéré comme une cérémonie d'Etat et implique la présence des plus hautes autorités du Japon. L'empereur Akihito et l'impératrice Michiko étaient entourés par le prince héritier Naruhito, le prince Fumihito et la princesse Kiko d'Akishino accompagnés de leurs filles les princesses Mako et Kako, le prince Masahito et la princesse Hanako de Hitachi, la princess Nobuko accompagnée de ses filles les princesses Akiko et Yōko, ainsi que par la princesse Takamado et ses filles les princesses Tsuguko et Ayako. La princesse héritière Masako et sa fille la princesse Aiko avaient également fait le déplacement, bien qu'absentes de la cérémonie officielle, afin de présenter leurs vœux au couple impérial.




Le 2 janvier, la famille impériale emmenée par le couple impérial est apparue à cinq reprises derrière les vitres blindées du Palais devant près de 83.000 personnes. L'empereur Akihito a désiré y offrir ses prières pour la paix mondiale. Tous les membres majeurs de la famille impériale étaient présents (à l'exception de la princesse Yōko de Mikasa), y compris le prince Takahito et la princesse Yuriko de Misaka, respectivement 100 ans et 92 ans.



L'Agence de la Maison impériale a également diffusé de nouvelles photographies du couple impérial, de ses enfants, beaux-enfants et petits-enfants, prises il y a un mois et demi.





Sources : Agence de la Maison impériale, UPI & Imperial Family of Japan

samedi 2 janvier 2016

Les voeux de la famille royale thaïlandaise

La photo choisie pour illustrer la carte de vœux du roi Bhumibol rend hommage à sa chienne Khun Thongdaeng dont le logo est présent sur la chemise du souverain. Décédée le 27 décembre à l'âge de dix-sept ans au palais de Klai Kangwon, résidence d'été de la famille royale, elle était malade depuis plusieurs années tout comme son maître et se trouvait sous surveillance vétérinaire. Familier pour les Thaïlandais, l'animal apparaissait régulièrement lors de sorties officielles du roi Bhumibol. La chienne fut également utilisée comme un outil de communication. Ainsi, en 2002, le monarque lui consacra un livre, vu par beaucoup comme un moyen de rappeler à ses concitoyens leur place dans une société très hiérarchisée. Un film d'animation avec Khun Thongdaeng était sorti en décembre à l'occasion des 88 ans du roi Bhumibol. La presse internationale s'était fait écho récemment de la condamnation d'un individu qui s'était moqué de la chienne royale sur Facebook.



Le prince héritier Vajiralongkorn avait quant à lui choisi une photographie le montrant, le 5 décembre dernier dans les rues de Bangkok, en train de participer à l'événement « Bike for Dad » en l'honneur du 88e anniversaire du roi Bhumibol.



L'Année du Singe était le thème de la carte de vœux de la princesse Sirindhorn. Un singe se trouvait également sur la carte de son père. Le jour de l'An, la princesse a par ailleurs effectué une visite aux 36 blessés, militaires ou volontaires civils, soignés au Phra Mongkutklao Hospital. Elle a transmis ses vœux de bonne convalescence et a apporté des cadeaux à ces personnes, notamment blessées suite à des opérations anti-drogue.



La princesse Chulabhorn a également transmis ses vœux à la population thaïlandaise, sous une forme assez traditionnelle. Le Bureau de la Maison royale a indiqué que la fille cadette du roi Bhumibol quitterait la Thaïlande le 3 janvier pour les Etats-Unis afin de s'informer des recherches menées par le Huntsman Cancer Institute de l'Université d'Utah à Salt Lake City. La princesse Chulabhorn avait connu en novembre l'ablation de sept polypes, situés dans le colon, qui auraient pu conduire au développement d'un cancer. Ce déplacement durera deux semaines.



Sources : National News Bureau of Thailand & Libération